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First Sentence

"PREFACES (English & French) Preface written by Yves Congar translated into English COUVENT SAINT-JACQUES 13.12.74, Very dear Father Beauchesne, You ask me to write a word of introduction to your thesis. It is not the first that is written and that I read on your topic ["Laity and Ministry in Yves M-J. Congar: Evolution, Evaluation and Ecumenical Perspectives"]. However, in reading your exposé, which is so precise and so well documented, two sentiments came upon me. The first was one of confusion. I was reminded of these verses of Paul Claudel: "All this paper that I have accumulated behind me, There is something to cry about and something to laugh about. And what a face I would make were I condemned to re-read it..." Yet, I was admiring the fact that you have found -- in all that, which covers over thirty years of work -- such a coherence. This coherence is that of life. I am very little a "reflexive person." I have little, perhaps too little, asked myself questions of method. My publications respond to calls that I have felt and that were linked to occurrences. I have attempted to serve theologically the people of God, "this Church that I love," in its historical life. For sure, life itself is coherent. This is why, although I have utilize often successive categories of analysis and of exposition, in relation to the theme that I was studying -- without taking the time, and perhaps without having the strength to construct a synthesis by itself -- there exists in my work, which is successive and multiple, a coherence, a progressive development. But, it is you, who have been able to retrieve them, thanks to a study, which is extremely diligent, and to an interesting method of analysis of models. In doing so, you have revealed to me a meaning of my work of which I, myself, had not been made aware, since I had lived it in a non-reflexive way, by responding to successive calls from [within] the life of the Church. I thank you, therefore, most fraternally. I know neither to lie nor to hide my feelings. It is, therefore, most sincerely that I tell you: among the good half dozen theses dedicated to the same topic as yours, and which I have read, your work is the most penetrating and the best. It has taught me something. It has also given me the courage to carry on -- as long as God will give me the strength -- to work at the theological service of the people of God, in the direction that I have been called. I wish you to do the same, and better. It is with these sentiments that I am very fraternally and devotedly your friend. Fr. Yves M.-J. Congar ______________________________________________ Preface in French written by Yves Congar COUVENT SAINT-JACQUES 13.12.74 Bien cher Père Beauchesne, Vous me demandez un mot d'introduction pour votre thèse. Ce n'est pas la première qui est faite et que je lis à votre sujet. Mais en lisant votre exposé si précis et si documenté, deux sentiments s'imposaient à moi. Le premier était de confusion. Je me rappelais ces vers de Paul Claudel: Tout ce papier que j'ai accumulé derrière moi, il y a de quoi pleurer et il y a de quoi rire. Et la tête que je ferais si l'on me condamnait à le relire. Et pourtant, j'admirais que vous ayiez trouvé, en tout cela, qui couvre plus de trent ans de travail, une telle cohérence. Cette cohérence est celle de la vie. Je suis très peu "réflexe". Je me suis peu, trop peu, posé des questions de méthode. Mes publications répondent à des appels que j'ai ressentis et qui étaient liés à la conjoncture. J'ai essayé de servir théologiquement le peuple de Dieu, "cette Église que j'aime", en sa vie historique. Certes, la vie elle-même est cohérente. C'est pourquoi, bien que souvent j'aie utilisé des catégories successives d'analyse et d'exposé, en rapport avec le thème que j'étudiais -- sans prendre le temps, et peut-être sans avoir la force de construire une synthèse par elle-même --, il existe dans mon oeuvre successive et multiple, une cohérence, un development progressif. Mais c'est vous qui avez su les dégager, grâce à une études extrêmement appliquée et à une intéressante méthode d'analyse des modèle. En sorte que vous m'avez revélé un sens de mon travail dont je ne m'étais pas rendu compte moi-même, l'ayant vécu de façon non-réflexe, en répondant aux appels successifs de la vie de l'Église. Je vous remercie donc très fraternellement. Je ne sais ni mentir, ni cacher mes sentiments. C'est donc très sincèrement que je vous dis: parmi la bonne demi-douzaine de thèses consacrées au même sujet que le vôtre, et que j'ai lues, votre travail est le plus pénétrant et le meilleur. Il m'a appris quelque chose à moi-même. Il ma aussi rendu courage pour continuer, tant que Dieu m'en donnera la force, à travailler au service théologique du peuple de Dieu, dans la ligne où j'ai été appelé. Je vous souhaite de faire de même, et mieux. C'est dans ces sentiments que je vous suis bien fraternellement ami et devoué, Fr. Yves M.-J. Congar"