« Le platonisme et le néo-platonisme placent le philosophe qui réfléchit sur l’accès de l’homme à la vérité et à la beauté dans une position très inconfortable, que Paolo Tortonese scrute avec beaucoup de subtilité et en prenant une sorte de malin plaisir à détecter les pièges qui guettent ceux pour qui la vue est le modèle d’une connaissance sans obstacle. » Max Milner, Romantisme, n°139, 2008

« L’essai écrit par Paolo Tortonese procure, en effet, un grand plaisir intellectuel. Celui-ci est d’autant plus vif que le style de cet ouvrage conjoint la densité (sa concision tient d’un tour de force), la profondeur et la transparence. On aura compris qu’il s’agit pour nous d’un très grand livre poétique et pensif, qui prend le relais de l’admirable Idea d’E. Panofsky. » Jean-Louis Cabanès, Revue d’histoire littéraire de la France, décembre 2008, n°4

« Cette histoire d’une métaphore, qui fait ressortir aussi bien des évolutions que des invariants à travers l’espace et le temps, peut apparaître comme un modèle de renouvellement des études et des perspectives pour la littérature comparée. Elle ne manquera pas d’intéresser aussi tous les spécialistes de philosophie esthétique. » Bulletin critique du livre en français, n° 688, janvier 2007

« Paolo Tortonese is peculiarly adept at keeping his reader aware of the metaphor’s extraordinary illogicality, the sheer depth, range and elementary nature of the questions it covers up, at the same time as he situates carefully the world views of the authors he analyses, in their differences as well as in their continuities; and therein lies the strength of the book. […] This is an interesting story, well told, worth reading for the clarity of the insight into the fault lines of Balzac’s philosophy that the Platonic perspective provides, and because, in its careful distinctions between users of the Platonic metaphor, it de-familiarizes a trope so widespread that we tend to miss its bizarre implications. » Peter Dayan, French Studies, October 2007.

« Ce n’est pas le moindre mérite de Paolo Tortonese d’avoir ainsi pu établir avec rigueur, sur un corpus d’autant plus passionnant qu’il est à la fois majeur et souvent mal connu, comment l’esthétique moderne retravaille les modèles dont elle se nourrit. » Patrick Marot, Littératures, n°56, 2007

« Il vero oggetto di questo libro è proprio la complessità che si nasconde dietro l’apparenza elementare della metafora, la ricchezza delle tematiche filosofiche implicate e la vastità del processo storico che è necessario ripercorrere per comprendere come il semplice paragone tra un organo sensoriale, la vista, e la capacità percettiva dell’anima, finisca per contribuire in modo decisivo all’affermazione, nella seconda metà del XIX secolo, di una visione del tutto nuova della psicologia umana. » Mariolina Bertini, Belfagor, maggio 2007

« Rinuncio a rendere conto delle più lunghe analisi dedicate a Schelling, Coleridge, Joubert, Hugo e Balzac, anche per non guastare al lettore con riassunti il piacere di pagine fini e penetranti, in cui la precisione del linguaggio e il rigore concettulae si alleano (cosa rara!) con sensibilità per la poesia, mai esibita in modo spettacolare, ma che comunica il suo calore al pensiero. » Piero Toffano, Rivista di letterature moderne e comparate, vol. IX, ott.-dic. 2007