Trouvant trop mou le remplaçant de sa maîtresse en congé de maladie, Zou fulmine tandis que les coquins de la classe s'en sortent trop bien, selon elle, avec leurs méchants jeux de mots envers un élève d'origine syrienne, leurs retards, leur manque de savoir-vivre et leurs mauvais coups. C'est que monsieur Mennessier a sa façon de faire. Avec patience, gentillesse et sans colère, il leur fait réaliser la valeur du travail accompli et le sentiment de fierté qui en découle, l'utilité de la négociation qui mène à l'entente des diverses parties, ainsi que l'importance de faire des compromis, de reconnaître et réparer ses erreurs et de trouver des solutions non violentes aux problèmes, principalement pour les plus épineux. Car la vengeance n'a pas tardé à avoir lieu et l'enseignant fait une fois de plus preuve d'intelligence en demandant à Cali de réparer ce qu'il a détruit en s'attaquant au château médiéval fabriqué par les élèves qui participaient à un concours de l'école. Ce dernier, fatigué de se faire insulter en raison de ses origines syriennes, voulait, à sa manière, rendre la pareille aux intimidateurs, mais a dépassé les limites acceptables du professeur qui l'invite à réparer, avec lui, les dégâts. [SDM].

Un roman facile à lire, jalonné de croquis rigolos et au cours duquel on explore de manière amusante la thématique du respect, de la discipline, de l'autorité et de la bonne entente, tout en étayant la trame d'une petite leçon sur l'importance d'acquérir ces valeurs et ses principes de manière participative et pacifique. [SDM].