Alexandre n'a jamais connu son père, ni son grand-père. Or, lorsque celui-ci doit réaliser un travail d'équipe sur ses ancêtres, le besoin d'avoir un aïeul devient urgent, surtout que certains élèves en profitent pour se moquer de lui. Avec sa meilleure amie Andrée-Anne, le gamin trace un portrait du grand-père qu'il aimerait avoir et part à sa recherche dans le village voisin. [SDM].

Un roman candide, puisqu'il se termine bien (trop peut-être ...), et qui s'appuie sur une malheureuse invraisemblance, faisant parcourir plusieurs kilomètres aux enfants d'environ 8 ou 9 ans en auto-stop sur une route de campagne. Une imprudence qu'il aurait mieux valu éviter à ces gamins qui ne prennent, de plus, pas la peine de prévenir leurs parents de leur escapade. Ces détails écartés, la lecture du récit est fluide et l'objectif louable : faute de grands parents naturels, on peut chercher à combler cette absence par une figure de remplacement qui répond aux attentes et aux besoins de l'enfant. [SDM].